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La belle avancée des actions américaines la semaine passée a été très largement permise par les vedettes de la Tech. Si l’accueil prudent réservé aux résultats de Meta et de Microsoft a remis en lumière quelques doutes sur les gigantesques investissements des grandes firmes de la technologie, les progrès de l’IA continuent à façonner la performance de Wall Street dans le sillage de Nvidia, Alphabet et Apple. Revers de la médaille, la concentration des marchés pose toujours question, ce qui a pu limiter l’appétit pour le risque dans une certaine mesure.
Les marchés américains devancent logiquement leurs pairs, à l’exception notable du Japon, où le « Takaichi trade » s’est poursuivi. La décision de la BoJ de ne pas durcir sa position a également pesé sur le yen, ce qui profite mécaniquement à un marché japonais très tourné vers l’extérieur.
Le reste des actions mondiales est resté plus en retrait. La Chine recule, signe que la trêve dans la guerre commerciale sino-américaine n’a pas apaisé toutes les craintes. Des PMIs chinois médiocres dans leur composante manufacturière ont assombri le tableau. La Suisse a également souffert de la concentration du SMI puisque ce sont les géants Novartis, Roche et Nestlé qui pèsent sur l’indice.
Le contexte a davantage souri à l’Inde, dont l’exposition reste majoritairement domestique, ce qui lui permet de résister lorsque des doutes sur les grands équilibres internationaux refont surface.
Si la Fed a baissé ses taux de 25 pb pour une deuxième fois de suite, le discours de Powell n’a pas aidé les actifs risqués puisque le patron de la Fed a rappelé qu’une baisse de taux en décembre n’est pas encore acquise, « loin de là ». Le retour de doutes dans la tête des investisseurs s’est traduit dans la baisse de la probabilité de voir la Fed assouplir à nouveau sa politique monétaire en décembre : de plus de 90 %, elle chute à moins de 70 %.
Par conséquent, le dollar continue à progresser. Depuis son creux de mi-septembre, il reprend plus de 3 %. Les rendements américains sont aussi repartis à la hausse, le 10 ans gagnant une dizaine de points de base pour se stabiliser un peu en dessous de 4,10 %. Les rendements allemands sont restés assez stables juste au-dessus de 2,60 %. La BCE a maintenu son taux de dépôt à 2,0 %, et les derniers chiffres d’inflation ne sont pas de nature à la forcer à changer ses plans.
Après s’être envolé en raison de sanctions prononcées contre la Russie, le pétrole retrouve la pente descendante. Les équilibres fondamentaux ont repris le dessus, les dernières rumeurs annonçant une nouvelle augmentation de la production de l’OPEP+ de 137 000 b/j pour décembre.
De façon assez surprenante au vu de leur corrélation des derniers mois, l’or et l’argent n’ont pas connu le même destin la semaine passée. Le second avait encore plus corrigé que le premier ces derniers jours, ce qui peut expliquer son léger rebond. Malgré sa petite forme du moment, le métal jaune gravite autour des 4000 $ l’once.
Source : SILEX, Factset au 31/10/2025. Investisseurs professionnels uniquement. Les performances passées ne garantissent pas les performances futures.
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